THÉRAPIE
INDIVIDUELLE
Nos problèmes sont souvent liés
au manque d’estime de soi, au manque confiance en soi et au manque d'affirmation.
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on a du mal à croire à l’amour de l’autre
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on vit dans une insécurité permanente
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on vit la soumission ou la révolte
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on est victime et manipulé
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on est en échec amoureux
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on veut avoir raison à tout prix
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on se querelle souvent...
On peut comparer la personne à un bateau qui vogue dans un canal
On peut comparer la personne à un bateau qui vogue dans un canal.
La voie de la personne est barrée par une écluse qu'elle n'arrive pas à ouvrir.
Le thérapeute est là pour l'aider à ouvrir l’écluse, parfois, en lui montrant comment pour lui permettre de filer.
Peut-être rencontrera-t-elle une autre écluse ?
Pourra-t-elle l’ouvrir elle-même ou aura-t-elle besoin de nouveau du thérapeute pour poursuivre sa route ?
Pourquoi consulter et faire une thérapie individuelle ?
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Parce qu’on est dépressif et le médecin nous a dit de consulter et cette fois, je l’écoute parce que c’est ma 2ième dépression.
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Parce que ma 3ième relation de couple est insatisfaisante et je ne sais pas pourquoi et lui ne veut pas consulter; il dit que c’est moi qui est le problème. Vaut mieux consulter seul que pas du tout.
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Parce que ma blonde a menacé de me quitter si je ne consulte pas.
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Parce que j’ai 40 ans et je n’ai pas d’amoureux. J’ai peur de finir mes jours seule.
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Parce que j’ai découvert que mon mari a de grosses dettes de jeu.
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Parce que j’ai intentionnellement frappé l’auto de mon chum avec ma propre voiture.
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Parce que mon mari est alcoolique mais je l’aime encore.
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et bien d'autres situations encore...
Questions les plus fréquentes sur la thérapie individuelle
♦ Peut-on suivre une thérapie individuelle en même temps qu'une thérapie de couple ?
Bien sûr. Il y a des difficultés personnelles qui se règlent mieux seul avec le thérapeute ou encore on peut ne pas être prêt à affronter l’autre partenaire. Toutefois, il faut choisir un thérapeute pour le travail individuel et un autre pour travailler en couple ou en famille non seulement à cause des compétences professionnelles requises mais aussi parce le thérapeute qui aiderait l’individu et le couple simultanément se trouverait souvent coincé; malgré lui, il aurait du mal à respecter le secret des confidences de la personne qui le consulte seul et d’autre part, les clients pourraient cacher des informations pertinentes de peur que le thérapeute les dévoile à l’autre, volontairement ou par mégarde.
En bref, une thérapie individuelle pour l'un ou l'autre des membres du couple ou de la famille complète très bien le travail de la thérapie du couple ou de la famille en autant qu’il s’agisse de deux thérapeutes différents.
♦ Combien de temps dure une thérapie individuelle ?
Il n 'y a pas de réponse précise. Tout dépend aussi du problème, de sa spécificité, de sa profondeur et de la détermination des personnes. Entre chaque consultation, le travail de thérapie continue. Les consultations servent à faire le point sur l'évolution et la solution du problème.
♦ Est-ce que je dois dévoiler à mon conjoint(e) que je suis en thérapie ?
En général, je conseille aux gens de dire qu'ils sont en thérapie. Pourquoi ? La personne va changer, ce qui va provoquer des interrogations chez l'autre. S'il ne sait pas ce qui se passe, il peut devenir inquiet et cela peut nuire à la relation de couple ou familiale.
Souvent la consultation est individuelle seule même si la difficulté implique une autre personne. Dans ces circonstances, ne pas informer l'autre augmente généralement les difficultés relationnelles. Mais il y a des exceptions, c'est pour cela que ce point doit être discuté lors de la première consultation.
♦ En cas de dépression, devrais-je aussi consulter un médecin ?
J'encourage toujours le client à consulter un médecin s'il y a des signes de dépression car les médicaments peuvent accélérer la guérison. La plupart des médecins recommandent en accompagnement de leur traitement une thérapie car une dépression est souvent déclenchée par un mode de vie insatisfaisant.
Quelques exemples de situation traitée par Guy Marion
exemple 1
Une famille a perdu un fils adolescent atteint de la méningite. Je ne peux pas le ressusciter mais je peux les accompagner dans leur deuil, être sensible à leur douleur, les entendre, les aider à en parler entre eux.
exemple 2
Ce prof qui aime son travail mais qui déteste le climat de son département; il transporte dans son couple cette souffrance.
Après plusieurs séances, j’ai réussi à lui faire prendre conscience de son attitude: emmuré derrière ses émotions et son idéologie ouvrière, il se tient à l’écart de ses collègues pour se protéger.
Ce n’est pas l’homme sensible et craintif que ses collègues perçoivent mais l’outsider, l’étranger qui se tient à l’écart.
Probablement qu’ils le jugent hautain, arrogant et le rejettent pour autant.
Face à cette perspective, il a eu le courage de sortir de sa solitude. Il a adhéré au club social et s’est joint aux autres et dès lors il en a récolté des bénéfices.
EXEMPLE 3
Ces nombreuses personnes dépressives que j’aide à changer leur mode de vie. Souvent ces personnes n’ont pas de passion, peu de contacts sociaux, sont en rupture avec leur famille et surtout ont du mal à s’affirmer.
J’invite ces personnes à tenir un Carnet de fierté. Je leur propose de s’arrêter à chaque soir et d’y inscrire ce qu’ils ont fait au cours de la journée et dont ils sont fiers ou encore ce qu’ils ont fait pour eux-mêmes.
Oui, il y a des gens qui ne vivent que pour les autres et parfois en sont amers. Je leur propose aussi d’acheter Le petit Cahier d’exercices d’estime de soi qu’ils lisent et dont ils font les exercices chez eux.
En séance, on discute du travail qu’ils y ont fait et on approfondit ce travail.
Bâtir l’estime de soi constitue un sérieux défi mais un plus grand estime de soi va de paire avec la confiance en soi et l’affirmation de soi et c’est le moyen d’émerger de relations de dépendance et abusives soit en couple, en famille et au travail.